Parce qu'une robe de princesse est un des cas où le "less is more" ne s'applique PAS : j'ai mis des frous-frous et des rubans et des dentelles et des broderies (machine certes) et des coeurs en "diamant"

Je crains pourtant que ma princesse ne me fasse remarquer le principal défaut de cette robe : elle n'est pas rose, enfin pas complètement. Pourtant ce taffetas changeant à la fois bleu et à la fois rose, il m'a plu tout de suite : il me fait penser à la robe de la princesse Aurore (la Belle au Bois Dormant de Disney) avec les fées qui se disputent sur la couleur.

J'ai fait la robe en deux parties : le haut est basé sur le patron Nani Iro déjà utilisé pour les tuniques, mais alors librement interprété avec le corps droit et froncé par des smocks à la machine, et le décolleté plus échancré.

Pour la jupe un patron tiré d'un livre japonais (dont je retrouverai les références plus tard) et que j'avais déjà testé pour une jupe en velours mille-raies, mais que j'ai rallongé. 

Du fait que les deux parties sont séparées, et que le haut est prévu long et élastique en largeur, j'espère que l'ensemble servira un bout de temps...

Budget : 5€ pour un mètre de taffetas synthétique en 140 de large, le ruban et la dentelle je les avais, et 6 boutons coeur à 0,70€.

Il y a un tutu en tulle rose qui vient avec pour servir de jupon... et de tutu quand la princesse veut se faire danseuse.

ça devait arriver, le bazar permanent de la chambre des enfants a fini par prendre vie...

Une technique vieille comme... le sel, mais je suis toute contente de l'avoir essayée. Après être tombée là-dessus en cherchant des recettes de pâte de coings (oui j'en ai fait aussi), j'ai eu envie d'en faire autant et je me suis lancée avec un rôti de porc dans le filet, qui me donne au bout de 4 semaines quelque chose façon lonzo... très bon! On y a goûté ce matin en guise de bacon avec des oeufs pour le breakfast du dimanche matin et ça le fait!

Effectivement ce n'est pas compliqué, il faut juste un frigo pas humide, trouver une place dans le bac à légumes, et attendre un mois...

Le sac Lisette est un gros succès chez les JCA, et ma grande a craqué dessus en le voyant à plusieurs reprises sur leur site. J'ai donc réinventé le patron, et sorti ma version.  Je pense qu'il est plus grand que l'original mais ma fille est ravie.

Le tissu vient d'Ikea : le gris foncé d'un rideau que j'ai dû raccourcir il ya quelques années ; quant à l'imprimé je l'avais acheté dans l'idée de faire des sacs, voilà qui est fait.

La maîtresse de ma fille recommande d'éviter les jupes et robes pour ses élèves, car elle leur fait faire de la gym tous les jours. C'est donc plutôt des leggings et caleçons que je devrais lui coudre, mais je n'ai pas encore trouvé de jersey chez mon fournisseur habituel de tissu. Or sur quoi je tombe dans le local poubelles ? un sac de vieux habits, dont un sweat en jersey cotelé de bonne marque, taille XL. Bref de quoi me lancer!

Avec les manches, j'ai fait un caleçon qui ne lui va pas trop mal! et les coutures d'épaule forment le petit empiècement en triangle sur les fesses... Et avec le torse, j'ai de quoi tailler un T-shirt assorti.

Le seul inconvénient dans tout ça, c'est que ma machine n'est pas très coopérative pour travailler le jersey. Avec les points soi-disant pour tissus élastiques, et quel que soient les réglages de tension et de largeur des points, mon fil casse. Et avec les points normaux, c'est à peine mieux. Ce caleçon ne m'a rien coûté en matériaux, mais beaucoup en gros mots!

Le patron est dessiné directement à partir d'un caleçon qu'elle avait déjà, mais j'ai dû le reprendre pas mal après essayage.