• La merveille ci-dessus, intitulée Révolution, est tirée du numéro d'automne du merveilleux magazine de tricot gratuit Knitty et a été votée à l'unanimité par le jury de Maille à Partir comme le modèle le plus classe de ce numéro. Le jury de Maille à Partir étant : la rédactrice en chef (moi) et notre conseiller mode et style (mon chéri).

    Pour autant ça ne fait pas du tout partie de mes projets de tricot ; vu le temps que je mets sur un pull pour bébé ou un bonnet, j'attendrai d'être en prison pour 15 ans sans rien d'autre à faire pour m'attaquer à un manteau. Avec toutes mes excuses à mes éventuelles lectrices détenues qui préfèreraient sans doute tricoter des bonnets en liberté plutôt que des manteaux en cabane. Peut-on d'ailleurs tricoter en prison ? ça reste à voir. Bref.

    Malgré les critiques quelque peu acerbes de certains (mon chéri) qui insinuent qu'on voit bien plus de modèles de tricot défiler sur l'ordi qu'en real live dans notre salon, je passe pas mal de temps ces jours-ci à admirer les derniers modèles de tricot, dont je ne tricoterai effectivement probablement aucun . A ma décharge, j'ai un certain stock de laine, pour lequel il faut bien que j'aie des projets... Je me suis même aperçue hier que j'avais de la laine dont j'avais oublié jusqu'à l'existence, et pourtant je l'ai acheté par plus tard qu'il y a trois mois, c'est dire.

    Quelqu'un a une idée pour du coton fin vert gazon artificiel ? Parce que moi c'est pas du tout ma couleur. Même sur les enfants je ne le sens pas vraiment. Et je ne vois rien chez Rowan qui corresponde, zut alors.


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  • Vous en aviez déjà eu quelque aperçu mais je ne fais pas que tricoter
    dans la vie. Pour ne s'en tenir qu'à mes activités créatives, il
    m'arrive donc en effet de broder, de coudre, mais surtout de cuisiner.

    Cela n'a certes rien de très original : très probablement vous cuisinez
    aussi une ou deux fois par jour. Et l'aspect créatif dans "mais
    qu'est-ce que je vais faire à manger" a probablement comme pour moi
    cessé de vous amuser depuis un bon bout de temps.



    Malgré tout je continue parfois à cuisiner pour le plaisir, et en
    général je suis rarement une recette à la lettre, au grand atterrement
    de ma famille , imperméable à mes besoins d'expression créative et ne
    voyant vraiment pas qu'est-ce qui peut bien me pousser à rajouter des
    écorces d'oranges dans "les truffes au chocolat, qu'on fait tous les
    ans avec une recette éprouvée et qui n'a pas besoin d'être améliorée
    merci beaucoup". Et "pourquoi tu as mis des noisettes dans le gâteau au
    chocolat moi je voulais sans noisettes".



    Ce qui m'amuse aussi beaucoup c'est de concilier cuisine et économie,
    c'est à dire d'apprendre à faire les choses qu'on vend dans les
    magasins. J'ai depuis longtemps appris à faire du pain. Le côté
    économie est très faible, vu que le pain c'est déjà pas cher et que
    celui que je fais à la maison est mangé en gros quatre fois plus vite
    que celui du magasin. Voire plus. Par exemple il m'arrive d'acheter une
    baguette (400 g) et d'en jeter la moitié le lendemain (oui je sais moi
    aussi j'ai horreur de jeter du pain mais 1) je ne connais pas d'éleveur
    de lapins dans mon quartier 2) les enfants ne veulent pas de pain perdu
    3) j'ai déjà assez de chapelure). En revanche si je fais 1 kg de pain
    un après-midi il est rare qu'il voie le 2e petit-déjeuner.



    Récemment je me suis tournée vers les desserts. Pas les gâteaux c'est
    mauvais pour ma ligne. J'ai appris le tiramisu, mais c'est un peu long
    et puis le mascarpone c'est pas donné et les enfants n'en mangent pas.
    Alors j'ai appris à faire la Danette au chocolat. Avec du cacao et de
    la maïzena.Ca marche très bien, je vous jure. Malheureusement les
    enfants sont de vrais fils de pub, si c'est pas dans un pot avec écrit
    Danette dessus il ne veulent rien savoir.

    J'ai eu une autre idée : ma fille aime bien le lait ribot, et le yaourt
    liquide. A l'hôtel où nous étions en vacances il y avait à chaque repas
    de grands saladiers de yaourt liquide et elle en a plusieurs fois mangé
    d'elle-même. Connaissant la petite mangeuse qu'est ma fille, toujours
    pressée de sortir de table pour faire autre chose, c'est un signe. J'ai
    donc entrepris d'apprendre à faire le yaourt maison. J'ai donc lu des
    tas de recettes sur le net avant de me lancer, et mon premier essai est
    très réussi. Je suis archi fière de moi mais ça laisse totalement
    froids tous les membres de la maisonnée, je viens donc chercher des
    félicitations auprès de vous.



    Recette du yaourt maison à la cocotte-minute :

    un litre de lait frais entier (pasteurisé mais non UHT)

    un yaourt nature d'une marque qui vous plait (pour moi Malo)

    une cocotte-minute

    un saladier qui rentre dans la cocotte



    J'ai chauffé le lait jusqu'à ce qui soit bien chaud au doigt mais
    supportable (une quarantaine de degrés) et je l'ai mélangé dans le
    saladier avec mon yaourt.

    J'ai fait bouillir un peu d'eau dans la cocotte, puis sortie du feu j'y
    ai installé mon saladier avec une assiette en guise de couvercle, et
    j'ai fermé la cocotte. Je me suis installée devant le film du soir. A
    la pause pub je suis allée vérifier et comme mon eau avait refroidi je
    l'ai un peu réchauffée.

    A la fin du film le yaourt était tiède et avait commencé à bien prendre
    (consistance lait ribot) et comme je le voulais liquide j'ai donc
    arrêté là et je l'ai mis au frigo. Ce matin il était encore un peu
    plus ferme genre velouté. Délicieux. Pas besoin de sucre. Evidemment ma
    fille n'a pas voulu goûter.



    Si on veut on peut aussi aborder ça comme un cours de chimie organique,
    chapitre les fermentations. Dans le genre c'est encore moins difficile
    que le pain et sûrement moins difficile que le vin.




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  • Et me voici pour mon post trimestriel... Oui vous avez remarqué je ne suis pas une blogueuse très assidue. Je pourrais me trouver des excuses en invoquant mes préoccupations immobilières (oui l'appart est toujours à vendre), les vacances, la rentrée... Je suis simplement un peu fainéante.
    Sous l'influence de Miio je voudrais vous présenter aujourd'hui un cadeau que je lui ai fait il y a quelques années. J'avais trouvé une écharpe de satin noir doublé, avec des perles aux quatre coins... sauf qu'il en manquait une. Le côté un peu matelassé m'a inspiré de la broder en m'inspirant de la broderie japonaise sashiko. Le sashiko était à l'origine utilisé pour matelasser plusieurs épaisseurs de tissus, pour obtenir des vêtements plus résistants à l'usure : vêtements de paysans, de pompiers...
    J'ai choisi des motifs ronds, et j'ai remplacé les perles par des pompons de soie...

    N'étant pas une grande brodeuse j'ai eu bien du mal à faire des points réguliers, ce qui est pourtant la base sur ce genre de travail... J'ai donc passé beaucoup de temps à faire et défaire et refaire... mais j'étais au bout du compte assez fière du résultat, pourtant pas parfait.


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