• Les mamans connaissent sans doute l'éléphant Elmer; ajoutez-y les créations colorées de Kaffe Fassett, et vous obtenez le pull Elmer. La destinataire était ma fille aînée, mais ce pull m'a pris si longtemps que je l'ai fini pour mon fils... quatre ans après.
    Pour les carrés, j'ai dû réunir 9 couleurs différentes : il y a du Cotonina de Monoprix, du Coton fifty et du Cotonature de Bergère de France. La laine grise est un mélange de mérinos de Miss Helen, la marque de Monoprix. J'ai simulé l'agencement des couleurs sur Excel pour avoir une bonne répartition sans répétitions. Le plus dur a été de rentrer tous ces fils : deux par carré, 46 carrés devant et 46 derrière, soit... 184 fils à rentrer ! pas étonnant que ça m'aie pris des années...

    Je voulais obtenir l'obligatoire pose en dansant, mais je n'ai eu que la pose d'escrimeur. Il faut préciser que depuis qu'il sait parler mon fils nous rappelle chaque jour qu'il est un PIRATE!



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  • C'est peu après que j'ai eu cette idée lumineuse : puisqu'on trouve de tout sur le web, on doit aussi y trouver des modèles de tricot, non ? Je suis donc partie en quête de modèles, et je suis revenue avec bien plus que ça. Depuis que je promène, j'ai trouvé des modèles à foison, des photos d'ouvrages, des tricoteuses et leur vie, de la laine et des idées, des idées, des idées ! Surtout, j'ai réappris à tricoter. J'ai appris à penser par moi-même, à ne pas faire confiance aveuglément à un modèle, et à créer moi-même les miens. j'ai appris qu'on ne tricotait pas qu'à plat avec deux aiguilles, qu'on ne commençait pas forcément un pull par le bas, mais qu'on pouvait commencer par le côté, le haut, ou même un coin si ça vous chante!
    J'ai appris à apprécier les différentes laines, à rêver de soie et d'alpaga, sans méconnaître les mérites du coton et de l'acrylique.

    En conséquences, j'ai maintenant plus de projets en tête que d'ouvrages finis, et plus de laine en stock que je n'en tricoterais probablement en un ou deux ans...

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  • Ma soeur Morgane et moi attendions donc chacune notre premier bébé; c'est dans un but tout à fait intéressé que j'ai offert ce livre de Sylvie Loussier "J'habille mon bébé" à ma mère. Elle tricotait de temps à autre, et était prête à s'y mettre pour cette occasion ! Voilà comment j'ai recommencé à tricoter. Mon nouveau départ fut un gilet rouge en "laine et coton" de Phildar, avec un petit béguin assorti. Très joli, mais un peu raide : je tricote assez serré et j'aurais sûrement dû passer à une taille d'aiguilles au dessus. A Noël suivant je reçus un kit pour un pull irlandais, acheté chez Ecolaines à Rennes. Ma fille l'a mis des années , d'abord avec les manches roulées bien haut. Je n'avais évidemment pas fait d'échantillon et il était beaucoup plus large que haut, avec des manches très longues... Je n'avais pas non plus l'idée de douter des explications ou de mesurer mon travail au fur et à mesure !

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  • Ce pull , tricoté en 2000, était destiné à mon neveu Eliott. J'en ai conçu moi-même le modèle, en m'inspirant de choses vues ça et là. Il s'ouvre largement le long des manches raglan, pour être plus facile à mettre ; le coton gris est relevé par un semis de points en relief, et les boutons sont des petits poneys.

    Depuis la serpillère, de l'eau avait donc coulé sous les ponts. j'avais pourtant arrêté de tricoter après cet échec, n'ayant pas à l'époque connaissance des "droits imprescriptibles de la tricoteuse" tels qu'énoncés par Marie.
    C'est en 1997 lorsque j'étais enceinte de ma fille que j'ai recommencé à tricoter : après tout, une femme enceinte, ça tricote, non ?



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